29 déc. 2015

2 ans de May-Sitations





Le 27 Décembre 2013, j'ai décidé de fermer le May-Si's Diary que je n'utilisais déjà plus pour ouvrir un nouveau blog: les May-Sitations. Ce sont des mots qui viennent au rythme des élucubrations de mon cerveau ou de mon coeur. J'étais partagée entre mes posts sur la société et sur moi, mes envies d'être modeuse, de profiter de la vie, de l'amour, de la fête. Le May-Si's Diary ne me ressemblait plus. Je n'étais plus la jeune fille qui débordait de joie de vivre et qui ne savait pas ce qu'elle voulait. Je n'étais plus aussi insouciante. Je suis restée rêveuse mais j'ai appris que tous les rêves ne se réalisent pas d'un claquement de doigts. 

26 déc. 2015

Croire au Père Noël




Hier matin, je me suis levée tôt comme tousles matins de Noël depuis 24 ans. J'ai secoué tous les paquets sous le sapin. J'ai tenté de deviner ce que le Père Noël avait apporté à chacun. Oui, j'ai bien dit le Père Noël. J'ai 24 ans, j'y crois encore et j'espère y croire encore longtemps.

18 déc. 2015

Black Fashion Week


Si vous avez lu ma bio, vous devez le savoir... Quand j'étais petite, je voulais être mannequin. J'étais une grande perche mal assurée sur des longues jambes et j'espérais qu'un jour, je serais à la place de Naomi Campbell. Le 11 décembre, j'ai eu la chance de participer à un défilé de mode pour la première fois. Non, je n'ai pas défilé même si j'aurais bien aimé. Je représentais inspire Afrika. Un petit moment de plaisir.

8 déc. 2015

5 choses que mon neveu m'a apprises


Il y a un peu plus d'un an, mon neveu est né après une longue journée d'attente. Alors que je quittais enfin l'hôpital, le miroir de l'ascenseur m'a renvoyé mon reflet. Le vieux foulard mal attaché, pas de maquillage, ma maigreur, mes collants filés... Était-ce vraiment là le premier visage de sa famille maternelle que ce bébé avait vu? Le lendemain, j'ai ressorti cette trousse de maquillage que j'avais oubliée, j'ai mis cette chemise jaune qui me va au teint et je me suis promis de ne plus me laisser aller ne serait-ce que pour que cet enfant n'ait pas à subir ma tristesse.




Chaque jour, ce petit bout d'homme me remplit de joie. Il m'apprend de belles leçons par sa façon d'être loin de mes longues lectures sur le bonheur. Les enfants connaissent le vrai bonheur, ils en ont la recette. 

30 nov. 2015

Petit Papa Noël


Cher Père Noël,



J'espère être parmi les premiers enfants à t'envoyer leur lettre. Oui, enfant, n'en déplaise au temps qui passe et m'attribue un âge que je n'assume pas. J'espère que tu me considères encore comme l'enfant que je veux rester et que mon nom reste inscrit sur tes listes.

13 nov. 2015

Artpress Yourself





Le 07 novembre dernier, je suis allée à la première édition de l'événement Artpress Yourself, un festival pour mettre en avant les créateurs inspirés par les cultures afro et urbaine. Au programme expo vente, défilés scénarisés et street food. C'était surtout l'occasion de rencontrer des personnes créatives et de rajouter plein de vêtements à ma wishlist hypothétique.

9 nov. 2015

Faire les choses qu'on n'a pas envie de faire




Pardonnez mon titre bancal, j'avais prévu d'écrire sur les réseaux sociaux et leurs dérives. Vous savez depuis le burn out d'une star Instagram, la planète s'enflamme.... Et puis, au final, j'ai choisi de raconter ma vie comme d'habitude. J'ai décidé d'écrire sur moi et ma peur des contraintes (oui, encore). Dans le pas de foi, je vous disais que j'essaierai au maximum de réaliser mes aspirations, ce que je n'avais pas prévu, c'est que ça voulait dire aussi faire des choses que je ne veux pas faire.

6 nov. 2015

L'ignorance, ce n'est pas la même chose que le mal



J'ai commencé à lire Tokyo de Mo Hayder un peu sans conviction. Ça m'a d'ailleurs pris deux mois pour terminer la première moitié du livre. Conseillé et prêté par le chéri, ce n'est pas exactement le type de livre que je lis habituellement. C'est un thriller, un thriller empreint de suspense, c'est aussi un peu un livre historique. Après l'avoir terminé, je dirais que c'est un livre qui cache bien son mystère.




2 nov. 2015

Le temps




Hier encore, j'avais 20 ans. Je dois avouer que j'ai longtemps eu du mal avec le fait de prendre de l'âge. Pendant les deux dernières années qui se sont écoulées, j'ai eu 21+1 ans et 21+2 ans. Je ne voulais pas accepter mon âge, accepter que je n'étais plus la jeune fille que j'étais (oui, 24 ans, ce n'est pas 60 ans non plus, je sais!). J'avais du mal à accepter que je n'étais pas où je souhaitais être. Le temps passe et on ne l'arrête pas, soit on s'adapte, soit on se perd.

23 oct. 2015

Le nouveau stagiaire





Contrairement à ce que je pensais en allant voir le film, le nouveau stagiaire m'a vraiment surprise. C'est loin d'être la comédie basique américaine sur les conflits intergénérationnels. Déjà, avec Anne Hathaway et Robert De Niro comme acteurs principaux, j'aurais dû donner plus de crédit au film dès le départ. Dans la suite de l'article, je spoile légèrement pour vous donner mon ressenti.

15 oct. 2015

La famille en photos sur les quais de Seine



Qu'est-ce que la famille pour vous? Un papa, une maman et des enfants? Encore qu'aujourd'hui, dans le pays où je vis, cette conception est disputée. Doit-on considérer nos animaux comme de la famille? Et tous ces amis dont on est si proches qu'on se raconte tout, ne sont-ce pas notre famille? A l'exposition Photo Quai 2015, on se balade au gré des photos dans les continents et les transformations de ce qu'on appelle "la famille".

30 sept. 2015

De je en nous.



J'ai parfois du mal à définir la limite du privé sur mon blog. Il fut un temps où sur le may-si's diary, je racontais tout sans concession parce que je ne me souciais pas vraiment de ce que mon audience puisse être proche. J'aurais voulu écrire sur plusieurs sujets relativement personnels ici mais je me suis souvent retenue. Je vous parle de mes états d'âme, de mes coups de cœur alors pourquoi me museler?



En parlant d'états d'âme justement, l'une des choses que j'avais prises pour acquises lorsque j'ai expérimenté ma grosse période "j-ai-raté-ma-vie", c'est que je devais m'occuper de certains aspects de ma vie seule. J'étais en couple et je m'appuyais beaucoup sur mon ami mais je savais qu'il me pensait faible justement pour cette raison. Je voyais une grande partie de mon entourage me regarder sans comprendre et conclure pareil. J'étais faible. Lorsque j'ai choisi de sortir de cette phase, j'ai mis le "je" en avant. Qu'est-ce qui me fait plaisir? Où je veux aller? Avec qui je veux être? Et tout ce qui ne contribuait pas à la construction de mon "je" a été mis de côté.

25 sept. 2015

Take it App



J'ai plus de mille photos dans mon téléphone. J'adore prendre des photos, garder des souvenirs des moments heureux. Mon addiction pour Instagram et les jolies photos dessus doit venir de là. Mon père (la vieille école) se plaint toujours de la multitude photos qu'on prend et qu'on ne revoit jamais, prisonnières d'appareils électroniques. Quand mon neveu est né, ma sœur a pris l'option du livre-photos pour partager avec la famille. J'ai un certain amour pour le format polaroid, il existe des dizaines d'applications qui vous permettent d'imprimer vos photos sous ce format mais j'ai eu un coup de cœur pour la Take it App parce qu'elle est gratuite.

15 sept. 2015

Le pas de foi




Je suis une rêveuse. Incontestablement. Je passe beaucoup de temps à imaginer ce que pourrait être telle ou telle situation. Parfois, je m'imagine une vie complètement différente. C'est particulièrement pour ça que j'adore la lecture ou que je passe énormément de temps sur Instagram ou Pinterest. J'aime les choses qui stimulent l'imagination et la créativité. Alors qu'un dimanche, je passais encore des heures à regarder ces multiples comptes aux fonds blancs, ces jolies déco, ces beaux voyages, le chéri m'a demandé pourquoi je n'essayais pas, pourquoi je me contentais de regarder au lieu de me créer dans la vraie vie cet univers que j'aime tant. Le pas entre le rêve et la réalité.

7 sept. 2015

Beauté Congo



Après en avoir entendu parler tout l'été, l'avoir vu sur tous les instagrams et les blogs, je suis enfin allée visiter l'exposition "Beauté Congo" à la Fondation Cartier pour l'art contemporain. L'exposition met à l'honneur la culture congolaise de 1926 à 2015. On y retrouve des peintures, de la photographie, de la sculpture et même de la musique. Contrairement aux 3/4 des commentaires que j'ai pu lire, j'ai été largement déçue.

3 sept. 2015

La Positive Attitude



Après un mois d'août plus que calme sur le blog, je m'apprêtais à écrire une longue tirade sur mes malheurs (pour changer). Ce mois de Septembre qui devait rimer avec nouveau départ a commencé dans une chambre d'hôpital et dans l'attente (insoutenable) de bonnes nouvelles. Et puis, en fait non, je tiens à mon nouveau départ, à garder le sourire, à être positive et à tenter d'attirer de bonnes ondes. Je me suis préparée un petit-déjeuner copieux. J'ai fait une liste d'objectifs à réaliser dans les trois mois. J'ai jeté un œil à ma liste de l'année dernière et je n'ai définitivement pas réussi à me guérir de ma maladie de la procrastination. Je suis toujours une stressée de la vie mais j'ai la chance d'avoir des gens autour de moi qui m'encouragent et croient en moi même quand je baisse les bras. Au lieu de penser à toutes les raisons que j'ai de m'inquiéter,je choisis de sourire et d'espérer aux nouvelles opportunités. La positive attitude!!

26 août 2015

Ma copine se marie





On vieillit, on vieillit et certains événements heureux viennent nous rappeler que le temps passe. On a beau se raccrocher au fait qu'on a que la vingtaine et qu'on a tout le temps de s'amuser, le temps ne nous attend pas. Il y a eu les bébés qu'on a porté les larmes aux yeux et qu'on a tous gardé au moins une fois. Il y a ces couples qui se sont installés ensemble, il y en a qui se sont séparés. Alors, les mariages, ça ne devrait pas nous étonner... Mais ça faisait un petit truc, un pincement au cœur. Oui, ça fait sept ans qu'ils sont ensemble. Oui, ils vivent ensemble depuis longtemps... Mais l'émotion est grande. Elle se marie et nous, ses bras cassés d'amies avons tant bien que ma tenté de lui organiser un enterrement de vie de jeune fille digne de nos délires d'étudiantes.

31 juil. 2015

Femme africaine

Aujourd'hui, c'est la journée de la femme africaine. Quand Grâce m'a écrit pour me parler de son projet pour cette journée, certes, j'ai été honorée mais je me suis demandé quel apport je pouvais bien avoir pour une telle célébration. Avouez-le, quand on vous dit "femme africaine", vous pensez peau d'ébène, rondeurs assumées, imprimés tribaux. Je pense à la femme forte qui va au champ avec son bébé sur le dos. J'entends Senghor déclamer "femme nue, femme noire". Je pense qu'il n'y a nul besoin de préciser que je suis très peu concernée par tout ça. Je suis certes noire mais je n'ai ni les rondeurs de la maman accueillante, ni les traits fins et la grâce de ces mannequins africaines célèbres. Je n'ai pas la force mentale de celles là qui nourrissent le monde dans la pauvreté totale. Et pourtant, je suis bel et bien une femme africaine.



20 juil. 2015

Un week-end à La Baule





Le weekend dernier, je suis enfin allée à la plage. Quiconque me connaît, c'est que j'adore aller à la plage. Ce n'était pas les eaux chaudes de la méditerranée mais c'était un moment sympa loin des tracasseries administratives, des deadlines et du stress. La Baule-Escoublac est une station balnéaire française située en Loire-Atlantique, en Bretagne. Elle est célèbre pour sa longue plage, ses hôtels, son casino, la proximité avec Guérande, entre autres.

1 juil. 2015

Batman: Sous le masque et la cape




Je n'aime pas les super-héros. J'ai du mal avec les pouvoirs surnaturels, les effets trop spéciaux. Quand j'ai reçu le message "ça te dit d'aller à l'expo Batman?", j'ai ri jaune. J'ai fait mon "oui" qui veut dire "je n'ose pas te dire non". Pas que je n'aime pas Batman, il n'a pas de super pouvoirs, c'est un peu mon préféré dans la famille des héros, mais j'avais du mal à voir ce qui serait intéressant. Je connais mal la saga, j'aurais eu du mal à reconnaître les personnages. Au final, j'ai découvert des œuvres sympathiques, parfois marrantes,parfois effrayantes, parfois éblouissantes.

Le lieu était plus qu'atypique. La maison Muller (6 rue Muller, 75018 Paris) est un vivier d'artistes. Je m'attendais à une salle d'exposition, je suis arrivée dans une maison sur trois niveaux avec sa dépendance et son jardin intérieur qui respirait la créativité du sol au plafond. La descente à la station "château d'eau" a fait un peu mal surtout que je n'étais pas coiffée et ai donc été accostée toutes les 5 mn pour des tresses mais c'était dans l'esprit de l'expo (gratuite) qui se voulait ouverte à tous et pas guindée pour un sou.

L'exposition qui était organisée à l'occasion de la sortie d'un nouveau jeu vidéo Batman s'est terminée le 24 juin. Je partage avec vous quelques photos de costumes qui m'ont particulièrement plu.

27 juin 2015

Le bout du tunnel




Apercevoir au loin la ligne d'arrivée et ne pas savoir si on y arrivera. Voir les obstacles qui jonchent encore le chemin et se demander si on aura la force de les surmonter. Regarder en arrière, se remémorer les souvenirs, se demander si on était prêt pour la course. Quand on tombe, il faut vite remonter à cheval... Je ne cesse de me le répéter mais je ne peux m'empêcher de réfléchir à ce que je laisse derrière. 

Apercevoir le bout du tunnel et s'essouffler. Finalement, c'est beau comme ça, je vais regarder d'ici. Je vais admirer ce que j'aurais pu/dû faire. Et si je descends cette marche et que je dégringole. Non, mieux vaut rester dans cette zone de confort, celle que l'on connaît....

Et puis en fait si, je n'ai pas fait tout ce chemin pour m'arrêter là. Je ne me suis pas battue pour ne pas en gagner les fruits. Je dois arrêter de tenter de prouver à qui que ce soit que je suis capable de *insérer une phrase*, que je suis quelqu'un de *insérer l'adjectif qui vous convient*. Je le fais pour moi. Ceux qui t'aiment seront heureux si tu es heureux...

Ils disent que l'important, c'est la course. Je veux bien croire qu'on ne peut pas tous être premiers dans l'atteinte de nos objectifs mais il faut terminer la course pour qu'elle soit prise en compte. Il faut arrêter de revenir constamment sur ses pas pour compter le nombre d'erreurs, arrêter de vivre dans la culpabilité d'avoir fait ci ou de n'avoir pas fait ça. Il faut terminer la course. Peu importe les obstacles qui vont se présenter, il faut la terminer.

Peut-être, me rendrais-je compte que certains de mes choix n'étaient pas justes... Peut-être reviendrais-je sur mes pas pour retrouver ce que j'ai perdu en chemin... Peut-être que je trouverais de nouveaux obstacles plus durs devant... Peut-être que oui. Peut-être que non.

J'aperçois le bout du tunnel et je connais mon objectif. Puisse-je ne pas m'en détourner.

23 juin 2015

Jumièges



Vous ai-je déjà dit à quel point j'adore la Normandie? Si je m'écoutais, je me construirai une maison Normande chez moi à Kribi au  bord de la plage dans le Sud Cameroun. Je transformerai mon petit village de Campo en Deauville. Bon oui, je sais que j'exagère et qu'on a déjà une très belle culture. Tout ce blabla pour dire que j'adore les maisons à colombage, la proximité avec la mer, la campagne, les vaches... Ma sœur m'a fait découvrir Jumièges il y a quelques semaines.



18 juin 2015

Qui je suis



A un moment de ma vie (récemment), j'ai décidé que je voulais être une certaine personne et que je devais me donner tous les moyens pour le devenir. J'étais arrivée à un point où je ne me reconnaissais plus. J'avais l'impression d'être une étrangère pour moi-même. J'ai pris du recul, beaucoup de recul, j'ai écrit, beaucoup écrit. Quand je me suis remise sur pieds, je me suis lancée dans mille projets. Un besoin de se sentir exister, vivre, d'être utile. J'étais tombée sur l'agenda de mes 18 ans, je m'étais relue bloguer à 20 ans et je me trouvais "vide". Certes, j'avais toutes ces valeurs super fortes qui n'avaient pas encore été ébranlées mais j'avais justement trop de certitudes. J'avais une vision de la vie carrée. C'est cette vision carrée qui m'a emportée, je n'étais pas prête pour ça. Pour avancer, je devais définir qui je suis vraiment ou qui je veux vraiment être. 


Une erreur qu'on fait très souvent, c'est de penser que nous sommes des êtres immuables. On naît avec une personnalité et on doit s'y faire. On est comme ça et puis c'est tout. Pour peu qu'on s'éloigne de ce qu'on a toujours été, le monde s'emballe, estime qu'on joue un rôle. Pourquoi ne pourrait-on pas choisir qui on veut être?

Bien sûr, je n'encourage personne à s'inventer une vie à la Rocancourt mais seulement de se donner les moyens d'avoir la vie qu'il rêve. On passe tellement de temps à mettre du maquillage, des filtres et toutes sortes d'artifices pour que notre vie ait l'air bien d'un point de vue extérieur. Et si on se donnait les moyens de ne pas être juste une image mais de devenir qui l'on veut être à plein temps.

Dans le processus de savoir qui je suis/veux être, j'ai noté mes différents points faibles. Je suis parfois très émotive, je procrastine beaucoup trop à mes risques et périls, il m'arrive souvent de ne pas tenir mes engagements à temps, je dis "oui" pour faire plaisir quand je pense "non". Je sais que j'ai beaucoup de travail à faire sur moi pour devenir la personne de confiance que j'aspire à être.

Je me suis imaginée être une personne positive, soignée, curieuse de tout, pleine de succès et pas seulement sur mon blog mais tous les jours de ma vie. Je veux croire que ce n'est pas changer ma nature, jouer un rôle ou me faire passer pour ce que je ne suis pas. J'aime à penser que j'évolue. 

Demain, j'aurais peut-être envie de me lancer dans une nouvelle aventure, être une casse-cou qui va grimper sur l'himalaya, gommer le côté "princesse", me foutre de mon image. Je regretterai peut-être mes choix d'aujourd'hui mais demain est un autre jour. Toutes ces réflexions font peut-être de moi une schizophrène mais si je suis une schizophrène heureuse, où est le mal?


5 juin 2015

Les maîtres de la sculpture ivoirienne


Lorsque je suis allée au Musée des Beaux-Arts de Rouen, je me demandais un peu quelle était la place de l'art dans la culture africaine. On a très peu de galeries sur le continent et peu de gens s'y intéressent. Lorsque j'ai vu l'affichage de l'exposition sur la sculpture ivoirienne au Musée du Quai Branly, j'ai sauté dessus. C'était une occasion de découvrir un art différent.


29 mai 2015

La fille de mes parents



Quand j'étais petite, il y avait toujours quelqu'un pour sortir un "tu n'es pas la fille de Monsieur N?" Bien qu'étant ultra-fière de mon père, ça m'énervait. Alors qu'on avait presque tous l'habitude de s'appeler par nos noms de famille, je voulais qu'on m'appelle par mon prénom, quitte à accepter qu'on m'appelle juste Simone ou juste Marie. Je voulais être moi et à l'adolescence, j'ai beaucoup lutté pour me détacher complètement de l'image des autres de ma famille.


Récemment, je suis allée à une cérémonie. On m'a présentée deux à trois fois comme la fille de mon père, la fille de ma mère ou la sœur de l'autre. Bizarrement, je n'en ai pas été offusquée. je n'ai jamais autant été heureuse de ma famille. Arriver dans un milieu et partir avec un bagage positif parce que ceux là qui te précèdent, ceux-là dont tu portes le nom ont marqué positivement des gens.

On passe beaucoup de temps à vouloir se créer une image propre, une personnalité à nous, loin de tout ce que les parents ont voulu forger. Se créer une individualité. Nos parents, bons ou mauvais, sont souvent encombrants quand on atteint un certain âge. On arrête de les admirer et on questionne leurs choix. On voudrait être différents. Et même quand ils restent nos modèles, on voudrait faire mieux qu'eux. On voudrait prouver qu'on peut sans eux.

Lorsque j'ai commencé à écrire pour Inspire Afrika Magazine, la directrice de publication m'a dit qu'il fallait signer mes articles. Je devais arrêter de signer avec mon fameux "Marie Simone N." ou "May-Si N." Je savais déjà qu'il n'était pas très difficile de trouver mon nom entier mais j'avais l'impression de me séparer des autres qui portent le même patronyme. Aujourd'hui, je suis fière que le nom de mes parents (que mes enfants n'auront pas la chance de porter si j'en ai un jour) signe mon travail. L'oeuvre non pas des longues études que je me suis souvent sentie imposer mais plutôt de caractères héréditaires encouragés par les multiples lectures qui m'ont bercée.

J'aurais beau être Mlle N. sur les réseaux sociaux pour qu'on m'appelle par mon prénom, je suis fière d'être la fille de mes parents, je suis fière qu'ils me précèdent, je suis fière des soeurs que j'ai. Et quand bien même, je voudrais les renier, on se ressemble beaucoup trop pour ça.

26 mai 2015

A la poursuite de demain



Qui ne s'est jamais plaint du flux de mauvaises nouvelles que nous distille la télé? On parle sans cesse de guerres, de morts, de famine, de chômage... Rien ne va dans le monde. Récemment, une amie de ma sœur se demandait à quoi bon se battre pour traverser toutes les épreuves de la vie si au final, on sait qu'on va mourir. Demain est incertain mais faisons-nous vraiment quelque chose pour rendre demain meilleur?


Nous sommes assis devant nos télés à se plaindre des mauvaises décisions des politiciens. Nous sommes toujours prêts à la critique. Ce n'est jamais notre faute. De toute façon, l'enfer, c'est les autres. On s'attriste du nombre de catastrophes naturelles mais combien d'entre nous prenons le temps de faire des gestes écologiques simples? Le monde va mal et on l'a accepté. On attend patiemment sa fin.

La bande-annonce du film "à la poursuite de demain" ne présageait en rien ce que j'ai retenu de l'histoire. Pour moi, c'était encore un film plein de science-fiction destiné à nous faire rêver d'un monde futuriste où on s'habille tous en blanc et les voitures volent. Georges Clooney dans un film Disney, j'aurais dû me poser des questions. 

Si certains pourront trouver la morale cucu-gnangan, j'ai particulièrement apprécié. On a tous un rôle même minime à jouer dans la société. On est inter-dépendants. L'effet-papillon. Chaque bonne action est une aide dans les rouages d'un meilleur monde. Chaque rêveur, chaque optimiste rend le monde meilleur.

J'ai perdu mon côté rêveuse et optimiste quelque part dans mes multiples crises existentielles et en sortant du film, je me suis demandée si ce n'était pas la clé pour sortir de la spirale des humeurs changeantes. Espérer, avoir foi en des choses meilleures.

4 mai 2015

Autour de ton cou



Chimamamanda Ngozi Adichie est une auteure nigérianne à succès. Comme une grande partie du monde, je l'ai découverte en entendant son discours féministe en fond de la chanson Flawless de Beyonce. J'ai acheté ce recueil de nouvelles, un peu par curiosité et surtout parce qu'il coûtait moins cher que son très grand succès Americanah. Je n 'ai pas été déçue.


J'ai lu Autour de ton cou dans un contexte international particulier. Des élections au Nigéria, la mort de 149 étudiants sur un campus kényan, les attaques xénophobes en Afrique du Sud. Ma lecture a pris un autre goût. J'ai fait des parallèles (peut-être) improbables.

Quand ce professeur d'université revient sur le campus où il a travaillé pendant longtemps après la guerre du biafra, je me demande à quoi peut ressembler la vie aujourd'hui à Garissa. Quand cette chrétienne se souvient de la musulmane qui l'a aidée à se cacher lors de cette attaque où sa sœur est morte, je me rends compte que l'homme n'apprend rien. On continue de tuer au nom de la religion. La nation arc-en-ciel veut supprimer des couleurs. Des africains sont devenus étrangers chez leurs frères. J'ai peur du monde.

Les histoires s'égrainent comme les perles d'un collier autour de son cou. Cette condition d'américano-nigérianne qui parfois l'étrangle. C'est en quelque sorte une recherche d'identité. Etre une femme. Etre une épouse. S'occidentaliser. Sommes-nous mieux que les autres parce qu'on vit en Occident? Tant d'héroïnes de cette nouvelle ont participé à la fameuse loterie américaine. Il y a tous ceux-là qui, dans la réalité, montent dans des embarcations de fortune pour rejoindre le fameux occident. Ces milliers de gens qui périssent dans les mers et qui alimenteront les conversations de quelques colloques de dirigeants qui ne prennent jamais de décisions. Lorsque le directeur (européen) de l'atelier d'écrivains africains s'érige en maître de ce qui est bien ou pas, de ce qui représente l'Afrique ou pas, je vois les donneurs de leçon, je vois cette histoire que nous n'avons jamais su écrire par nous-même. On se complaît à se plaindre de la surmédiatisation d'un drame plutôt que de l'autre quand on n'arrive même pas nous-même à tenir tête et décider de s'unir, se battre, décider de ce qu'est l'Afrique.

L'auteure nous renvoie très souvent la question de la place de cette femme pour qui le rôle de l'épouse est une parure, un accomplissement. Les marieuses qui jettent des jeunes en pâture à des vieux. Des jeunes qui se jettent en pâture à des vieux pour un peu d'argent, un meilleur train de vie. A travers un couple inter-racial, elle nous montre à quel point nous pouvons voir les mêmes choses, vivre les mêmes choses mais les interpréter différemment. 

La dernière perle, c'est l'histoire de cette femme qui envoie son fils en Amérique parce qu'elle sait que la domination des autres vient des armes qu'ils utilisent. En voulant donner les mêmes armes à son fils, elle lui a appris à être un autre, un autre qui s'éloigne d'elle, de l'Afrique. "Elle en viendrait à établir un lien très clair entre éducation et dignité, entre les faits évidents et tangibles qui sont imprimés dans les livres, et ceux, doux et subtils, qui se déposent dans les âmes." Leçon de vie pour nous qui vivons dans cette société "mondialisée", entre deux cultures. Il y a toutes ces choses que l'on apprend de ceux qui se sont développés plus vite que nous, qui nous accueillent chez eux et toutes ces choses qui doivent être notre essence, notre racine, chez nous.

17 avr. 2015

Faire face


A chacun des moments de nos vies, on peut faire un bilan. Où j'en suis, où je veux être. Déterminer quels efforts il nous reste à faire pour atteindre nos objectifs. J'avais pris l'habitude de jouer l'autruche, enfouir ma tête sous le sol au moindre souci et faire semblant que tout va bien. Un jour, ça m'a rattrapée de plein fouet. Toutes ces choses que je pensais cacher et oublier sont ressorties d'un coup comme pour me dire que rien ne se règle en oubliant.

Je suis championne imbattue au ni-oui, ni-non. J'ai appris à manier la langue de bois et à afficher un air détaché dans presque toutes les circonstances. Ce que je pensais faire pour ne blesser personne n'a eu cesse de faire du mal autour de moi. Beaucoup ne comprennent pas mon attitude désinvolte. Beaucoup ont eu à subir les conséquences de ni-oui, ni-non qui ont dépassé l'autruche que je suis (étais?)

J'apprends avec difficulté qu'une des facettes de la vie d'adulte (j'ai tant lutté pour ne pas en devenir une), c'est faire face aux problèmes. On ne peut pas détourner la tête à chaque fois qu'il faut choisir/agir et attendre que les autres le fassent pour nous. Certes, notre bonheur passe parfois par le bonheur de nos proches mais il faut faire une balance.

Je cherche encore la formule pour faire les omelettes sans casser les œufs. Il y a presque toujours quelqu'un qui souffre de nos choix et si on ne choisit pas, on est seuls à souffrir. La difficulté quand on a été trop longtemps une autruche, c'est de réapprendre à s'écouter. A force d'imaginer les scénarios d'erreur ou de penser à ce que les autres vont penser, on n'entend plus notre voix intérieure. Elle aussi, on l'a enterrée avec nos problèmes.

Devenir soi, c'est aussi ça, déterrer notre voix intérieure, apprendre à l'écouter, apprendre à choisir non pas ce qu'on pense le moindre mal mais ce qui est le mieux. Faire face aux problèmes, aux choix, aux autres. Faire face à la personne que l'on veut être.

1 avr. 2015

Sois moins jolie



Cet article un peu brouillon m'est venu à l'esprit il y a quelques semaines quand en me contactant pour écrire sur son webzine, un monsieur m'a dit "toi, t'as un blog mode non!?" J'ai été hyper choquée et je ne me l'explique même pas. J'avais l'impression qu'il m'avait diminuée, qu'il s'était arrêté à 2-3 photos instagram, qu'il ne m'avait pas lu. Et puis, en déjeunant avec un ami, on a parlé de J.
Quand ma copine J. est arrivée en prépa alors que nous étions en deuxième année, elle a été automatiquement désignée "plus jolie fille de l'école". J, c'est le genre de filles qui n'a pas besoin de faire beaucoup d'efforts. On a quitté la prépa, J s'est envolée vers d'autres cieux. Elle a changé. Pour moi, c'était une bonne chose, elle était devenue engagée. Elle mettait en exergue son côté intellectuel. Ce qui m'a chiffonnée, c'est que J a tout fait pour tuer la jolie fille en elle.

Récemment encore, je lisais un tweet d'une fille à qui on a demandé de retirer sa photo de son CV parce qu'on embaucherait moins facilement les jolies filles. Ça m'a fait penser à tous ces débriefings d'entretiens ratés qui commencent par un "vous avez une très bonne présentation mais..." J'ai pensé à mon médecin de sœur qui se refuse d'être vraiment apprêtée pour aller au travailler. Je me demande s'il y a une contradiction jolie-intelligente, si l'un exclut l'autre.

Avoir peur d'être considérée comme superficielle, qu'on s'intéresse plus à ce à quoi on ressemble plutôt qu'à ce qu'on dit. On le fait inconsciemment. On ferme un bouton de plus quand on a quelque chose d'important à dire. On s'offusque que le "tu es une jolie fille" vienne avant le "tu es une fille intelligente". Beaucoup trop pensent que le fait d'afficher une image très féminine, très apprêtée implique qu'on a beaucoup de temps à perdre. Mais oui, si tu travaillais ou que tu étais occupée, tu ne penserais pas à te peinturer le matin.

Après le "sois belle et tais-toi", nous sommes à l'ère du "sois moins jolie". Je ne suis pas féministe (d'ailleurs, c'est le sujet d'un prochain article) mais personne ne pense automatiquement, à demi-mots, à une promotion canapé quand il voit un bel homme dans un bureau. Je pense que le jour où on arrêtera de discuter de critères universels, d'essayer de mettre dans des cases, on aura fait un grand pas. On arrêtera peut-être un jour de considérer qu'une fille qui a les cheveux en arrière et 4 nattes à l'arrache est plus performante que celle qui se fait une coiffure "compliquée" le weekend. La working-girl en jupe droite et talons aiguille ne sera peut-être plus cataloguée la ***** du bureau.

Mon père répète souvent que la vie, c'est comme une voiture. Il y a les pièces essentielles et les enjoliveurs. Les pièces essentielles, c'est l'instruction, ce sont les valeurs. Les enjoliveurs, ce sont toutes ces choses là qu'on considère comme superficielles. Conduiriez-vous une voiture sans peinture, toute cabossée si vous aviez le choix? J'ai énormément de respect pour ces dames qui arrivent à concilier les deux aspects, qui vous subjuguent par leur apparence irréprochable mais encore plus par leur culture et leur intelligence élevée.

23 mars 2015

Les Beaux-arts




J'ai vécu pendant trois ans près du Musée des Beaux-Arts de Rouen et je n'y étais jamais rentrée. Pas que je n'ai pas été curieuse mais je m'étais dit que ce n'était pas à ma portée. Dans ma logique récente de faire voyager mes sens, j'ai décidé de m'intéresser à l'art. Qu'y a-t-il de plus intéressant que le beau? Qui n'aime pas le beau?

En ce moment, au musée des beaux-arts de Rouen, en plus des collections permanentes se tient une exposition sur Sienne, cette ville italienne jadis rivale puis vassale de Florence qui a vu passer de nombreux artistes qui on'ont pas toujours eu la reconnaissance qui leur était due.

16 mars 2015

Ça ne coûte rien



On me dit souvent que j'ai des goûts de bourgeoise ou que je me comporte comme tel. Ça me fait toujours doucement sourire. Je me demande toujours ce que "les gens" appellent la bourgeoisie. Il suffit que tu préfères boire du vin à leurs éternels whiskies ou vodkas pour qu'on te pointe du doigt. J'aime les bonnes choses et je ne m'en cache pas. Avec le temps, j'aspire à être de ces personnes tellement cultivées qu'elles connaissent aussi bien la cuisson du kouakoukou que celle d'un magret de canard. Je veux parler d'art avec justesse, connaître le vin. Chacun choisit de viser selon ce qui lui plait, ce qu'il admire.

J'entends chaque jour dire "quand j'aurais l'argent, je...". J'ai été comme ça, je le suis encore parfois mais ça me désole. Je ne m'habille pas spécialement parce qu'il n'y a pas de raisons. Je ne remercierai jamais assez mes sœurs et mon ami J. de me tirer les oreilles régulièrement. On attire que ce qu'on reflète. Oui, l'argent est le nerf de la guerre et je ne le sais que trop bien et même si il y a tellement de choses qu'on ne peut pas faire sans, on doit vivre.


"oh! Les goûts de luxe", "les choses des blancs", "la bourgeoisie"... Je le lis/l'entends tellement souvent que ça me fait mal au cœur. Le nombre de musées, d'expos qui ont des tarifs préférentiels pour les jeunes. Le nombre d'œuvres d'arts, de l'architecture qui ne demandent qu'à être regardées/admirées sans verser un sou. Le sourire que ça apporte de découvrir une nouvelle chose, une nouvelle cuisine dans un restau qui a les prix d'un kebab.

Je voulais voyager et découvrir le monde. Mes sacs n'attendent que ça mais je ne peux pas pour le moment. J'ai réappris à lire. J'ai découvert de vieilles librairies. Les livres, ça reste. Ce n'est jamais un centime de perdu. J'ai appris à faire voyager mon esprit, je réapprend à rêver autrement.

Avec la démocratisation de la photo instantanée de tout, on envie. On oublie d'essayer parfois. On oublie qu'il ne faut pas attendre de pouvoir se payer du balmain pour reproduire la tenue de Riri. On oublie qu'à défaut de pouvoir aller goûter la merveilleuse gastronomie française au Fouquet, on peut tenter de faire ces plats soi-même. On oublie qu'à force d'attendre, de pouvoir se payer des œuvres d'art pour s'y intéresser, on ne saura jamais vraiment qui est Monet ou Lichstentein.

La passion, la culture, l'envie de s'élever ne s'achète pas. Ça ne coûte rien et ça sert toute une vie.

11 mars 2015

Ambiance loft américain



Ces derniers temps, il y a une prolifération de burgeria (oui, j'invente des mots) dans ma ville. Toutes, avec le même point commun, ambiance new-yorkaise. Murs de brique, tableaux comics ou pop art, cartes de NY et de son réseau de métro, lampes de plafond. La dernière en date 231 East vient d'ouvrir ses portes dans le centre commercial St Sever.


La déco attire tout de suite l'œil. Ça m'a même donné des idées pour mon futur chez-moi (même si ce n'est pas pour tout de suite). Avec ma grande-sœur, on avait vraiment envie de goûter surtout qu'ils promettaient du pain faite maison, des frites fraîches, de la viande élevée en France. Bref, une mal bouffe presque saine.

3 mars 2015

Digital Detox





Digital Detox, c'est un mouvement qui prône la déconnexion du monde digital pour mieux se reconnecter. C'est aussi le titre d'un documentaire de Pierre-olivier LABBE diffusé sur canal + il y a une semaine. Ce dernier a décidé de se couper de la "technologie" pendant un mois. Pas de mail, de réseaux sociaux, de mms, de jeux en ligne. Le documentaire est drôle, bien réalisé et surtout, il nous en apprend beaucoup sur nos habitudes addictives.

Samsung vient d'annoncer la sortie du Galaxy S6, un nouveau smartphone sensé apporter une révolution. Apple présentera ses nouveautés au courant du mois. De nombreuses personnes vont (encore) faire la queue des heures devant les magasins pour les avoir. Par besoin, paraître ou juste par suivisme mercantile, toujours est-il que nous sommes nombreux accro à cette technologie sans cesse changeante, évolutive. Seriez-vous capable de vous défaire du virtuel?

25 févr. 2015

La saison de l'ombre



On nous a parlé de l'esclavage à l'école. On se fait tous une idée de comment ça devait être dur d'être arraché à sa terre, d'être enchaîné et enfermé dans la cale d'un bateau, de voir certains des siens mourir puis finir à l'autre bout du monde pour travailler sans cesse. Avez-vous déjà essayé d'entrer dans la tête de ceux qui avaient des contacts avec les esclavagistes pour la première fois? Qu'ont vécu ces peuples pacifistes qui ne connaissaient que leurs voisins directs?


Je n'avais pas lu le résumé du livre ni même la quatrième de couverture. Je suis rentrée directement dans l'histoire de ce peuple et de ces femmes surtout qui se voient arrachés des enfants sans explication. L'explication, ils la cherchent, ils accusent, prient, cherchent mais le ciel semble les avoir oublié. Certains vont donc décider de sortir de leur zone de confort pour aller explorer à la recherche des réponses.

18 févr. 2015

L'espoir fait vivre




"L'espoir fait vivre." "Tant qu'il y'a de la vie, il y'a de l'espoir."



J'appelle à la barre ceux qui ont formulé ces assertions. Si je suis bien d'accord que le fait d'avoir un but, quelque chose en quoi espérer donne un sens à la vie, je ne sais pas si ça aide à vivre. Je me demande si ça aide de vivre en attendant, comme si quelque chose vous était dû. Vivre d'espoir, parfois, c'est vivre d'utopie. Se lever chaque matin en feignant un visage heureux en se persuadant qu'on ne vit qu'une passade, en refusant de se résigner à la réalité. Le problème, c'est que la réalité d'aujourd'hui peut ne rien avoir avec la réalité de demain.... Et comment savoir ce qu'on est en droit d'espérer?

Chez moi, on demande d'accrocher son sac là où on peut le décrocher. En d'autres termes, il faut viser ce qu'on est capable de réaliser. Ils sont mignons à te dire d'avancer lorsque chacun de tes pas te ramènent 4 voir 5 pas en arrière, quand tu es plongé dans des sables mouvants sans possibilité de t'en sortir.

Je lis des textes (bibliques pour la plupart) et je me demande d'où ils ont tiré la joie dans l'espérance. Je me demande comment, pourquoi ils n'ont pas sombré dans la folie.

Plus je l'expérimente, plus je me demande si l'espoir ne tue pas. L'espoir vous fait rêver, emporte votre imagination, vous enthousiasme. L'espoir qui ne se réalise pas tue alors le rêve, accuse l'imagination de mentir, éteint l'enthousiasme.Que reste-t-il après l'espoir? Que reste-t-il quand on s'est résignés? Rien! Parce qu'on ne peut/veut se projeter. Pas de projet. Pas d'ambition. On est obligés d'espérer si on veut avancer, si on veut oser mettre un pied devant l'autre. On est condamnés à l'espoir. On est condamnés à apprendre et vivre sans cesse la déception. On est condamnés à s'accrocher à cette chose invisible qui nous promet que demain sera différent

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Oui, parce qu'à moins d'avoir abandonné toute idée du bonheur, on y pense (et pas que le matin, en se rasant).L'espoir fait vivre. Non. L'espoir donne des instants de vie joyeux qu'il choisit lui-même de tuer ou pas.


8 févr. 2015

Regards sur les cinémas du monde



Samedi dernier, je me suis retrouvée un peu par hasard à la cérémonie de clôture du festival "regards sur les cinémas du monde" de Rouen. Ma petite-soeur a sorti une vingtaine de programmes de son sac en faisant le ménage. Madame "j'ai-mille-activités-sociales" avait oublié. Je voulais faire/voir quelque chose de différent, ça tombait à pic. Le programme indiquait une projection de Timbuktu, film franco-mauritanien nominé aux césars et aux oscars. Il en fallait moins pour piquer mon esprit découverte.




Le festival "regard sur les cinémas du monde" a été créé en 1995. A l'époque, c'était plutôt un regard sur le cinéma africain. Le fondateur Camille Jouhair avait à cœur de faire découvrir ces réalisateurs là qui ne deviendront peut-être jamais célèbres, ceux qui ont de petits budgets pour faire de belles choses. En 20 ans, le festival a élargi ses horizons sans oublier l'Afrique. Le programme prévoyait des projections comme des expositions pour laisser s'exprimer ces artistes.

4 févr. 2015

Du temps pour soi



Lundi après-midi, j'accompagne une amie au salon de coiffure. Pas de maquillage comme très souvent les jours "ordinaires". Je m’assoies et me regarde dans la glace: Horreur! Stupeur! Frayeur! J'ai le teint gris, tout plein de tâches, des cernes. Je n'ai jamais autant ressemblé à ma grand-mère. Il est urgent de faire quelque chose...



24 janv. 2015

Le jour où j'ai cessé d'aimer les frères Jo'

Update 05/01/2016 * Les photos de l'article ont été supprimées à la demande des concernés pour respect du "droit à l'image" *

Il y a trois ans, les frères Joachim représentaient pour moi le crush par excellence. Belle gueule, style dandy. Je passais des heures sur Tumblr ou sur leur blog à regarder leurs tenues en rêvant de me lever un matin avec un chéri qui leur ressemble.

 Lorsqu'ils ont ouvert leurs comptes instagram, je me suis empressée de les suive. Un matin, j'ai remarqué que les baskets étaient de plus en plus présentes à leurs pieds. Ils avaient délaissé leurs souliers Crockett and Jones. J'ai voulu garder espoir mais au bout d'un mois de tenues trop sports, je me suis désabonnée.
 Mais les Frères Jo' restaient des crush. J'ai même cédé à la tendance baskets donc je leur ai pardonné leurs écarts vestimentaires. Je tombais sur des photos de temps en temps que je ne trouvais ni stylée ni rien. La situation a empiré avec le temps. Ils ont adopté les tenues informes que les hipsters ont mis à la mode.


J'aime bien Kanye West mais honnêtement, le style monochrome et informe, ça va deux secondes. On veut bien que vous soyez hype mais ce sont vos costumes qui faisaient la différence. Comment va-t-on faire pour critiquer les hipsters si vous vous y mettez? Signons une pétition, alertons les médias. Je ne veux pas perdre mes dandys préférés. Ressortez les blazers et les souliers, je vous en prie.


21 janv. 2015

Mes 4 séries du moment

Ces derniers jours, on a eu beaucoup de mal à sourire en regardant la télé ou en passant du temps sur les réseaux sociaux. Le soir, le week-end, besoin de relaxer son cerveau, d'éteindre les batteries. Comme je suis du genre à ne pas m'endormir jusqu'à ce que j'ai fini tous les épisodes disponibles de la série (ou que je tombe de fatigue), j'en regarde plusieurs à la fois. Accro à Scandal (c'est moi où ça tourne un peu en rond?) et House of Cards, je n'ai pas accroché avec Orange is the new black. Je prends mon mal en patience en attendant les nouveaux épisodes de mes séries préférées, je vous présente mes 4 passe-temps du moment.

14 janv. 2015

Recommencer



Je me demande bien qui a eu l'idée de créer un tel mot. Recommencer. Commencer quelque chose qu'on a déjà commencé. Est-ce possible? Le vin entamé peut-il se refermer? On n'arrive d'ailleurs jamais à remettre le bouchon de liège comme au début, à recréer l'illusion de joie lors de l'ouverture d'une bouteille de champagne qui avait déjà été ouverte. De plus, une bouteille qu'on ouvre et qu'on ne referme pas se conserve très mal. Qu'est-ce donc que recommencer?



10 janv. 2015

KINSHASA


KINSHASA: THROUGH THE CAR from TITIA KANDOLO on Vimeo.


Parce que je suis une rêveuse et que j'aime les gens qui rêvent. Parce que ce mini-film m'a donné l'impression d'une ville qui vit loin des clichés qu'on se fait sur le Congo. Un pays qui veut s'en sortir malgré la guerre qui décime ses enfants chaque jour depuis des années à cause d'une richesse qu'ils ne peuvent même pas exploiter.

6 janv. 2015

Devenir soi



Vous avez déjà commencé un livre, puis lu tellement vite parce que c'était trop bon, puis arrêté de peur que ça finisse trop vite? Vous avez déjà tellement aimé ce que vous lisiez au point d'en caser un passage dans TOUTES vos conversations? Çà faisait longtemps que je n'avais pas été autant joyeuse après la lecture d'un livre. J'en parle avec les yeux qui brillent. En m'offrant ce livre, le père Noël m'a fait un des plus beaux cadeaux que j'ai eu depuis des années.


Je ne suis pas toujours d'accord avec les positions de Jacques Attali, notamment en ce qui concerne mon continent. Il y a cependant une chose qu'on ne peut nier sur l'homme, il est plus qu'intelligent. Outre son parcours scolaire élogieux, sa réussite en affaires et sa place de choix dans le conseil aux politiques, c'est un homme éloquent, droit dans ses bottes. Un homme qui a réussi et qui est sans cesse en quête du meilleur. Un homme bien placé pour parler de réussite personnelle.

1 janv. 2015

Une nouvelle page




Aujourd'hui, à minuit, rien n'a vraiment changé à part le dernier chiffre de l'année. Je n'ai pas pris de résolutions que je n'avais déjà prises. Je n'ai pas dansé, je ne me suis pas bourrée au champagne. Je suis juste heureuse de pouvoir tourner le livre vers une nouvelle page. On n'efface pas le tome précédent mais on essaiera de rendre celui-ci meilleur. Je vous souhaite exactement la même chose que je me suis souhaitée: de l'amour!! Je vous souhaite de vous aimer vous-mêmes, d'aimer et être aimés.

Bonne année!!