26 févr. 2014

Le crocodile du Botswanga



Le crocodile du Botswanga fait le buzz cette semaine. Le nombre d'entrées réalisé est impressionnant et les retours plutôt bons. Moi qui ne suis pas fan de l'humour de Ngijol et qui ne suis pas très porté auto-dérision sur les dérives de nos dirigeants, je me suis laissée convaincre d'aller au cinéma le voir. Je n'avais même pas pris le temps de lire le synopsis, tout ce que je savais, c'est que ça se passait en Afrique et que la première dame du Botswanga a beaucoup pris de notre très chère mama Chantoux du Cameroun.


24 févr. 2014

Music Detox


J'ai troqué mon traditionnel Nina Simone des mauvais jours par du Lauryn Hill. Ça fait du bien au coeur, à la tête, à l'esprit.

Bonne semaine!!

20 févr. 2014

La cuisine à la bière


Si il y a bien un truc qui va me manquer quand je vais quitter la France, c'est la nourriture. La gastronomie française est tellement riche et variée que le palais ne s'ennuie pas. On découvre, on déguste. L'idée a même déjà traversé mon esprit d'ouvrir une brasserie à la française en rentrant chez moi. Encore faudrait-il que les amateurs de cette cuisine soient nombreux...

Il n'y a pas longtemps, je suis allée manger dans une grande brasserie qui produit sa bière sur place et sert des plats cuisinés avec. Tout le décor retrace le processus de fabrication de la bière, on voit des graines, des fûts et des schémas. Je ne suis pas amatrice de bière, j'ai dû en boire pendant quelques soirées étudiantes pour "m'intégrer" mais qu'est-ce-que ça peut être amer ce truc!!! Qui ne risque rien, n'apprend rien, me suis-je dit.



17 févr. 2014

Etre soi-même



crédit photo: Aisha Bah


Pour certains,ça peut paraître con. Etre soi-même, ce n'est pas sensé être compliqué, il suffit de ne  pas faire semblant. Cependant, dans ce monde aux conventions trop présentes, aux obligations sociales omniprésentes, on a vite fait d'oublier qui on est vraiment. Après avoir passé près d'un an à déprimer, à chercher la force de sourire, non pas pour moi mais pour arrêter de capter cette expression de pitié dans la voix, dans le regard des autres, j'ai regardé en arrière et je me suis rendue compte à quel point la perception des autres influencent notre image, qu'on le veuille ou pas. Nous ne sommes pas toujours qui l'on pense être.

11 févr. 2014

@Le coq noir

La plupart du temps quand je lis les retours sur les restaurants africains de Paris, je suis déçue. Pas assez propre, trop d'attente, trop de bruits. En général, ce n'est pas glorieux. Lorsque L. a choisi le coq noir pour la sortie entre filles vendredi, j'étais curieuse de me faire une idée d'autant plus que sur les photos, la déco semblait moderne et que les prix affichés sont plutôt élevés pour un restaurant africain.

Source: http://lafourchette.com



Nous sommes arrivées à 21h et avons trouvé le restaurant relativement plein. La déco blanche, noire et rouge est faite avec goût et les miroirs qui recouvrent les murs agrandissent la salle. Nous nous asseyons au fond, vue sur toute la salle. La carte comprend des grillades et des plats typiquement camerounais (Mbongo Tchobi, Ndolè, Tripes...). J'ai voulu m'essayer pour une fois au ndolè (plat camerounais à base de légumes relativement amers et d'arachides)car selon les commentaires sur internet, il s'agit de leur spécialité. J'ai prié intérieurement pour ne pas avoir à passer le reste de ma soirée aux toilettes tant on sait comment ce genre de nourriture mal faite peut vous "laver le ventre".

5 févr. 2014

Les 3 raisons pour lesquelles je n'irais pas voir "12 years a slave"




1. Je n'ai pas envie de pleurer


C'est con mais vrai. Django et Le majordome m'ont émue aux larmes l'année dernière (un peu comme tous les films parlant de racisme). Ce genre de films en appelle à la compassion (noirs ou blancs), tu ne peux te défaire de ce sentiment d'incompréhension/culpabilité/tristesse/empathie. De plus, il semblerait que le film enchaîne les scènes violentes, tout ce qu'il faut pour pour choquer.


2. Ça ravive des distensions

Pas que je nous considère tous comme racistes mais avouez que passé 5 ans (l'époque où on joue et se moque de tout), on se pose des questions et on prend bien conscience des différences. Bien que n'ayant jamais vécu l'esclavage et la colonisation, certains de ma génération en veulent au continent européen pour l'état de "délabrement" de notre continent. A la fin des films de ce type, tu croises les regards de noirs qui ont l'air de dire "on doit leur faire payer ce qu'ils nous ont fait" (ce sont des exemples, n'allez pas dire que j'ai dit que tout le monde le faisait) ou des regards désolés de blancs quand même ils vous regardent . On se rappelle qu'au final, on est bien loin d'être tous pareils.


3. On n'apprend rien de nouveau

Bien que le film remplisse un devoir d'histoire (pardonner mais ne jamais oublier), la plupart des critiques que j'ai lues sont d'accord sur le fait que le film n'apporte pas de leçon. On le voit lui et les autres souffrir encore et encore. Le film nous rappelle d'où nous (blancs comme noirs) venons mais en-tirons-nous des leçons?

2 févr. 2014

Joyeuse Chandeleur



Les images de jolies crêpes ont fleuri sur la toile aujourd'hui. La crêpe a de beaux jours devant elle, sucrée, salée, acide, flambée, comme vous voulez. Je vous partage cette scène du kid qui m'a marquée étant plus jeune. J'ai revu le film récemment sur arte et je me suis rappelée comment je rêvais de faire une montagne de crêpes (les leurs sont des pancakes) arrosée de sirop d'érable alors que je ne savais pas encore cuisiner.
Ce film est indémodable. Aussitôt que j'aurais appris à ne pas manger les crêpes  à chaque fois qu'elles sortent de la poêle, je la ferais ma montagne!

Joyeuse chandeleur! Bon appétit!!