23 mars 2015

Les Beaux-arts




J'ai vécu pendant trois ans près du Musée des Beaux-Arts de Rouen et je n'y étais jamais rentrée. Pas que je n'ai pas été curieuse mais je m'étais dit que ce n'était pas à ma portée. Dans ma logique récente de faire voyager mes sens, j'ai décidé de m'intéresser à l'art. Qu'y a-t-il de plus intéressant que le beau? Qui n'aime pas le beau?

En ce moment, au musée des beaux-arts de Rouen, en plus des collections permanentes se tient une exposition sur Sienne, cette ville italienne jadis rivale puis vassale de Florence qui a vu passer de nombreux artistes qui on'ont pas toujours eu la reconnaissance qui leur était due.

16 mars 2015

Ça ne coûte rien



On me dit souvent que j'ai des goûts de bourgeoise ou que je me comporte comme tel. Ça me fait toujours doucement sourire. Je me demande toujours ce que "les gens" appellent la bourgeoisie. Il suffit que tu préfères boire du vin à leurs éternels whiskies ou vodkas pour qu'on te pointe du doigt. J'aime les bonnes choses et je ne m'en cache pas. Avec le temps, j'aspire à être de ces personnes tellement cultivées qu'elles connaissent aussi bien la cuisson du kouakoukou que celle d'un magret de canard. Je veux parler d'art avec justesse, connaître le vin. Chacun choisit de viser selon ce qui lui plait, ce qu'il admire.

J'entends chaque jour dire "quand j'aurais l'argent, je...". J'ai été comme ça, je le suis encore parfois mais ça me désole. Je ne m'habille pas spécialement parce qu'il n'y a pas de raisons. Je ne remercierai jamais assez mes sœurs et mon ami J. de me tirer les oreilles régulièrement. On attire que ce qu'on reflète. Oui, l'argent est le nerf de la guerre et je ne le sais que trop bien et même si il y a tellement de choses qu'on ne peut pas faire sans, on doit vivre.


"oh! Les goûts de luxe", "les choses des blancs", "la bourgeoisie"... Je le lis/l'entends tellement souvent que ça me fait mal au cœur. Le nombre de musées, d'expos qui ont des tarifs préférentiels pour les jeunes. Le nombre d'œuvres d'arts, de l'architecture qui ne demandent qu'à être regardées/admirées sans verser un sou. Le sourire que ça apporte de découvrir une nouvelle chose, une nouvelle cuisine dans un restau qui a les prix d'un kebab.

Je voulais voyager et découvrir le monde. Mes sacs n'attendent que ça mais je ne peux pas pour le moment. J'ai réappris à lire. J'ai découvert de vieilles librairies. Les livres, ça reste. Ce n'est jamais un centime de perdu. J'ai appris à faire voyager mon esprit, je réapprend à rêver autrement.

Avec la démocratisation de la photo instantanée de tout, on envie. On oublie d'essayer parfois. On oublie qu'il ne faut pas attendre de pouvoir se payer du balmain pour reproduire la tenue de Riri. On oublie qu'à défaut de pouvoir aller goûter la merveilleuse gastronomie française au Fouquet, on peut tenter de faire ces plats soi-même. On oublie qu'à force d'attendre, de pouvoir se payer des œuvres d'art pour s'y intéresser, on ne saura jamais vraiment qui est Monet ou Lichstentein.

La passion, la culture, l'envie de s'élever ne s'achète pas. Ça ne coûte rien et ça sert toute une vie.

11 mars 2015

Ambiance loft américain



Ces derniers temps, il y a une prolifération de burgeria (oui, j'invente des mots) dans ma ville. Toutes, avec le même point commun, ambiance new-yorkaise. Murs de brique, tableaux comics ou pop art, cartes de NY et de son réseau de métro, lampes de plafond. La dernière en date 231 East vient d'ouvrir ses portes dans le centre commercial St Sever.


La déco attire tout de suite l'œil. Ça m'a même donné des idées pour mon futur chez-moi (même si ce n'est pas pour tout de suite). Avec ma grande-sœur, on avait vraiment envie de goûter surtout qu'ils promettaient du pain faite maison, des frites fraîches, de la viande élevée en France. Bref, une mal bouffe presque saine.

3 mars 2015

Digital Detox





Digital Detox, c'est un mouvement qui prône la déconnexion du monde digital pour mieux se reconnecter. C'est aussi le titre d'un documentaire de Pierre-olivier LABBE diffusé sur canal + il y a une semaine. Ce dernier a décidé de se couper de la "technologie" pendant un mois. Pas de mail, de réseaux sociaux, de mms, de jeux en ligne. Le documentaire est drôle, bien réalisé et surtout, il nous en apprend beaucoup sur nos habitudes addictives.

Samsung vient d'annoncer la sortie du Galaxy S6, un nouveau smartphone sensé apporter une révolution. Apple présentera ses nouveautés au courant du mois. De nombreuses personnes vont (encore) faire la queue des heures devant les magasins pour les avoir. Par besoin, paraître ou juste par suivisme mercantile, toujours est-il que nous sommes nombreux accro à cette technologie sans cesse changeante, évolutive. Seriez-vous capable de vous défaire du virtuel?