19 mai 2014

It's not (all) about the money


Je suis tombée par hasard sur cette très belle vidéo "lipdub" de 500 ougandaises sur Price Tag de Jessie J. Ces femmes sont des entrepreneures qui ont monté leurs business et arrivent à en faire vivre leur famille. Elles transmettent un  joli message. Elles n'attendent pas des dons pour manger ou survivre, elles veulent pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles.


Je guette d'un oeil curieux et anxieux l'enlèvement des 200 jeunes filles au Nigéria depuis quelques temps déjà. J'ai vu le phénomène #Bringbackourgirls gonfler sur les réseaux sociaux puis toucher enfin les politiques. Je me demande si le chef de Boko Haram ne tire pas plus de gloire et de consécration internationale qu'il n'a peur des représailles. J'ai lu le coup de gueule de Leyopar et quelque part, je me suis dit qu'elle avait raison. Oui, il ne faut pas les abandonner mais ça ne doit pas devenir l'occasion pour x ou y de se faire sa petite pub perso. Je pourrais en écrire des tonnes mais je me suis promise de ne pas parler plus du sujet. Je m'arrête 5mn pour rigoler du pseudo-sommet tenu à Paris la semaine passée. Like Paris? Why? Pour lancer une opération "sangaris"? Un jour, les africains apprendront à unir leur force sur le continent sans attendre les invitations occidentales à des sommets. J'espère que les filles seront retrouvées et que des mesures fortes seront prises. La construction d'écoles en dur, l'installation de postes de police avec des policiers compétents et surtout équipés, l'arrêt des paiements de rançon à tout va et surtout la traque et l'arrestation de la tête de ce groupuscule qui devient tristement célèbre.

source: http://majmajest.com/blog/un-sourire-chaleureux-est-le-langage-universel-de-la-bonte/

Les journaux télévisés ont largement relayé l'information sur les jeunes filles nigérianes. On a vu des parents pauvres à qui on avait volé le plus important dans leur vie: un enfant. A aucun moment, je n'ai vu ces parents éplorés demander de l'argent, supplier la bonne volonté de donateurs qui leur permettraient d'envoyer leurs enfants dans de meilleures écoles. Sur France 2, j'ai vu cette mère qui avait préparé tout un tas de cadeaux pour le diplôme de sa fille enlevée. Alors que les présidents de la terre entière revêtent leurs capes de superman pour jouer aux sauveurs qui vont rendre le monde meilleur, elles ne demandent qu'une chose: leurs enfants.

source: http://www.voyageurs-du-temps.fr/

On se demande souvent comment aider. On se dit souvent qu'on a pas assez, on ne veut pas hypothéquer nos prochains achats, nos prochaines vacances ou alors on estime qu'on ne vit pas assez bien pour s'occuper de la vie des autres. Comme chantent ces ougandaises, ce n'est pas qu'une question d'argent. Elles ne veulent pas l'aumône, elles veulent améliorer leurs conditions de vie. Financer un projet d'agriculture grâce au prêt participatif, c'est nourrir une famille, envoyer des enfants à l'école. Et puis voilà, c'est un prêt. Elles vous rendront vos sous. 

souce: http://twitter.com/sngane

Un stylo, un sourire, du bénévolat. Je meurs d'envie de voyager, de découvrir du pays avant de commencer ma future vie sédentaire et stressante de grande personne. Cette vidéo m'a donné des envies de bénévolat, je note dans mon carnet de choses à faire avant d'être ridée. Si vous voulez financer un projet, https://www.microbanker.com/

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