12 juin 2017

Afriques Capitales








Les photos de cette exposition traînent depuis quelques jours déjà dans mon ordinateur. J'étais tombée amoureuse d'une installation en faisant ma tournée habituelle sur Instagram et j'avais décidé qu'il fallait absolument que j'y aille.

A tout juste un mois, mademoiselle Iman-Akiba est allée à sa première exposition. Elle ne s'en souvient sûrement déjà plus mais j'espère lui donner cet amour des belles choses que j'ai. J'espère que son âme sera sensible au beau, à l'expression des émotions par l'art.

L'exposition "Afriques Capitales" est composée de photos, de peintures, de sculptures, de vidéos et d'installations toutes plus particulières les unes que les autres. 

Vous  avez encore jusqu'à la fin du mois pour y aller. 







J'ai un amour particulier pour les photos en noir et blanc donc naturellement j'ai commencé l'expo par ce couloir un peu sombre qui en présentait. Puis-je vous redire le nom de l'auteur? Non.

C'est marrant comment on ressent des choses différentes selon le vécu pendant une exposition. La copine prend l'air super sérieux pour lire la description et parler de son émotion quand tu t'apprêtes déjà à t'en aller, tellement peu intéressée.

Entre deux couloirs, j'ai croisé une maman, la vie.Je me suis retrouvée en elle alors que un an plus tôt, ça ne m'aurait strictement pas intéressée... La vie.





Mes coups de coeur de l'exposition sont l'installation musicale de William Kentridge, les installations de Alexis Peskine et surtout les salons colorés de Hassan Hajjaj (la fameuse photo IG qui m'a conduite à l'expo)




Chez Kentridge, on voit des silhouettes se mouvoir au son d'une musique qui l'a transportée en Nouvelle Orléans. William Kentridge est sud-africain et l'oeuvre raconte une parade mortuaire. J'ai pourtant ressenti de la joie en la regardant. Bizarre! Encore une fois, les émotions, l'art, une histoire compliquée.

Chez Peskine, il y a un travail extraordinaire. Avecdes clous, il reproduit le visage d'une magnifique jeune femme et dans une vidéo qui passe en boucle, on est sensibilisés au problème des migrants qui cherchent juste la liberté.

Je l'ai eu ma photo dans le salon pop art afro que j'avais repéré. C'est drôle d'ailleurs de se rendre compte que Hassan Hajjaj est marocaine mais beaucoup des codes quelle utilise (les casiers pour sièges, les boites de conserve en déco...) me rappellent le Cameroun.

Je répète, c'est jusqu'au 28 Juin à la Villette. Courrez-y.

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