Tu te rappelles le carrefour j’ai raté ma vie? Te rappelles-tu? Te rappelles-tu la hargne et la rage que j’avais mis dans ces écrits? 4 ans plus tard, j’ai avancé. On eût cru que j’étais fini et que la minute d’après, j’aurais lâché prise... mais je suis toujours là.
Tant qu’il y a de l’amour, il y a de l’espoir. Je te l’ai écrit de tout mon cœur tant le sentiment me submergeait. A vrai dire, la conjugaison est mauvaise.... tant l’amour me submerge. Les yeux embués, je le regardais prête à craquer après une semaine de séparation. Ah! L’amour! Tu m’insuffles tant de motivation mais aussi tant de fragilité.
Je m’égare et tu ne dis rien. Je t’ai pourtant interpellé plus tôt. Je te rappelais ce carrefour traversé quatre ans plus tôt. On aimerait parfois ne traverser que des routes droites mais serait-ce intéressant d’avancer toujours tout droit sans s’arrêter? Au carrefour, on fait des choix. A gauche, à droite, devant ou derrière. Il faut choisir.
Ah la vie! Je prend ce carrefour avec moins de velléités. Je ne t’ai même pas dit que j’étais perdue. Est-ce que je me suis même plaint? Je suis à la tournée des chemins. Je ne pleure plus parce que je dois choisir entre le marteau et l’enclume. Je sais que quoiqu’il arrive, il faudra assumer et rester debout. Te rappelles-tu de ma peur du choix? Non, elle n’a pas disparu. Elle a mué. Je ressens une certaine excitation à faire de nouveaux choix, à changer de vie. L’amour, comme drogue en plus. Je suis à la tournée des chemins.
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