26 mai 2015

A la poursuite de demain



Qui ne s'est jamais plaint du flux de mauvaises nouvelles que nous distille la télé? On parle sans cesse de guerres, de morts, de famine, de chômage... Rien ne va dans le monde. Récemment, une amie de ma sœur se demandait à quoi bon se battre pour traverser toutes les épreuves de la vie si au final, on sait qu'on va mourir. Demain est incertain mais faisons-nous vraiment quelque chose pour rendre demain meilleur?


Nous sommes assis devant nos télés à se plaindre des mauvaises décisions des politiciens. Nous sommes toujours prêts à la critique. Ce n'est jamais notre faute. De toute façon, l'enfer, c'est les autres. On s'attriste du nombre de catastrophes naturelles mais combien d'entre nous prenons le temps de faire des gestes écologiques simples? Le monde va mal et on l'a accepté. On attend patiemment sa fin.

La bande-annonce du film "à la poursuite de demain" ne présageait en rien ce que j'ai retenu de l'histoire. Pour moi, c'était encore un film plein de science-fiction destiné à nous faire rêver d'un monde futuriste où on s'habille tous en blanc et les voitures volent. Georges Clooney dans un film Disney, j'aurais dû me poser des questions. 

Si certains pourront trouver la morale cucu-gnangan, j'ai particulièrement apprécié. On a tous un rôle même minime à jouer dans la société. On est inter-dépendants. L'effet-papillon. Chaque bonne action est une aide dans les rouages d'un meilleur monde. Chaque rêveur, chaque optimiste rend le monde meilleur.

J'ai perdu mon côté rêveuse et optimiste quelque part dans mes multiples crises existentielles et en sortant du film, je me suis demandée si ce n'était pas la clé pour sortir de la spirale des humeurs changeantes. Espérer, avoir foi en des choses meilleures.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Dites moi tout. Qu'avez-vous pensé de cette may-sitation?