La plupart du temps quand je lis les retours sur les restaurants africains de Paris, je suis déçue. Pas assez propre, trop d'attente, trop de bruits. En général, ce n'est pas glorieux. Lorsque L. a choisi le coq noir pour la sortie entre filles vendredi, j'étais curieuse de me faire une idée d'autant plus que sur les photos, la déco semblait moderne et que les prix affichés sont plutôt élevés pour un restaurant africain.
Source: http://lafourchette.com
Nous sommes arrivées à 21h et avons trouvé le restaurant relativement plein. La déco blanche, noire et rouge est faite avec goût et les miroirs qui recouvrent les murs agrandissent la salle. Nous nous asseyons au fond, vue sur toute la salle. La carte comprend des grillades et des plats typiquement camerounais (Mbongo Tchobi, Ndolè, Tripes...). J'ai voulu m'essayer pour une fois au ndolè (plat camerounais à base de légumes relativement amers et d'arachides)car selon les commentaires sur internet, il s'agit de leur spécialité. J'ai prié intérieurement pour ne pas avoir à passer le reste de ma soirée aux toilettes tant on sait comment ce genre de nourriture mal faite peut vous "laver le ventre".
Je ne saurais vous dire combien de temps on a attendu. J'évaluerais le temps à 30-45mn mais honnêtement, je ne l'ai pas senti passer. Un groupe de musique nous faisait gentiment attendre en proposant des animations drôles ou des chansons camerounaises (sam mbedè "Rosita", Richard Bona "Kalabancoro", etc.) Le lead vocal a d'ailleurs une magnifique voix.
Nos plats sont arrivés en même temps que les copines retardataires. (Conseil: Les premiers arrivés commandent pour tout le monde, la carte est disponible ICI donc vous pouvez choisir avant d'arriver). Pas d'effort de présentation particulier mais la vaisselle est jolie et surtout propre. Tous les plats sont servis avec du riz et les autres accompagnements (frites de plantains, miondos et autres) sont en supplément. La fourchette de prix varie entre 25 et 50 euros.
Nous avons choisi du capitaine à 25 euros, il y en a pour 40 et 50 sur la carte mais je pense que ceux de 25 sont déjà assez gros, ils sont bien faits et la sauce pour accompagner le plat a du goût (Conseil: rajoutez une portion de miondos avec, elle n'est pas très grosse mais c'est beaucoup plus bon avec). Le poulet DG (à 25 euros aussi) est servi dans une assiette creuse comme celle du Ndolè mais rassasie difficilement, les copines sont restées sur leur faim. Moi, par contre, je me suis bourrée le ventre avec le Ndolè, il est excellent, presque pas d'amertume (preuve que les feuilles ont été bien lavées) et portion énorme lorsqu'accompagnée avec du riz et des frites de plantains. C'est sans aucun doute le meilleur que j'ai jamais mangé et je vous le conseille vivement.
Le service pourrait être amélioré, on a parfois l'impression que les serveurs ne sont pas du métier mais ils sont super gentils, promptes à réagir aux attentes. Notre serveuse a tellement été aux petits soins qu'on lui a laissé un pourboire.
A 23h, alors que nous finissions nos assiettes, l'ambiance a changé. Une dame a pris la place du lead vocal et a interprété des bikutsi en vogue levant au passage une grande partie de la salle. Ceux qui me connaissent savent comment j'adore le bikutsi donc lorsqu'elle m'a appelé pour me déhancher sur un peu de Lady Ponce, j'ai fait mon mini-show. De quoi digérer mon plat.
En résumé, une soirée qui valait son prix. On a bien mangé et bien rigolé.
Le coq noir se situe au 92 boulevard Victor Hugo à Clichy. Les bus 74, 66, 173 et 132 vous y emmènent.
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Je crois que cet article va intéresser plus d'un camerounais sur Paris! Je crois que le plus serait de retrouver l'ambiance camerounaise avec le côté cabaret.
RépondreSupprimerMerci pour le partage!
http://lesmarchesdelodie.blogspot.com/
Hello,
RépondreSupprimerEn effet, le coq noir est un très bon restaurant camerounais, j'ai eu l’occasion de tester leur ndolès...
Je te recommande de visiter aussi le restaurant le baromètre situé à Place de Clichy, ils sont aussi extra! Bonne découverte
merci pour le bon plan @kmerpad. j'y ferais un tour dès que l'occasion se présentera.
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