A chacun des moments de nos vies, on peut faire un bilan. Où j'en suis, où je veux être. Déterminer quels efforts il nous reste à faire pour atteindre nos objectifs. J'avais pris l'habitude de jouer l'autruche, enfouir ma tête sous le sol au moindre souci et faire semblant que tout va bien. Un jour, ça m'a rattrapée de plein fouet. Toutes ces choses que je pensais cacher et oublier sont ressorties d'un coup comme pour me dire que rien ne se règle en oubliant.
Je suis championne imbattue au ni-oui, ni-non. J'ai appris à manier la langue de bois et à afficher un air détaché dans presque toutes les circonstances. Ce que je pensais faire pour ne blesser personne n'a eu cesse de faire du mal autour de moi. Beaucoup ne comprennent pas mon attitude désinvolte. Beaucoup ont eu à subir les conséquences de ni-oui, ni-non qui ont dépassé l'autruche que je suis (étais?)
J'apprends avec difficulté qu'une des facettes de la vie d'adulte (j'ai tant lutté pour ne pas en devenir une), c'est faire face aux problèmes. On ne peut pas détourner la tête à chaque fois qu'il faut choisir/agir et attendre que les autres le fassent pour nous. Certes, notre bonheur passe parfois par le bonheur de nos proches mais il faut faire une balance.
Je cherche encore la formule pour faire les omelettes sans casser les œufs. Il y a presque toujours quelqu'un qui souffre de nos choix et si on ne choisit pas, on est seuls à souffrir. La difficulté quand on a été trop longtemps une autruche, c'est de réapprendre à s'écouter. A force d'imaginer les scénarios d'erreur ou de penser à ce que les autres vont penser, on n'entend plus notre voix intérieure. Elle aussi, on l'a enterrée avec nos problèmes.
Devenir soi, c'est aussi ça, déterrer notre voix intérieure, apprendre à l'écouter, apprendre à choisir non pas ce qu'on pense le moindre mal mais ce qui est le mieux. Faire face aux problèmes, aux choix, aux autres. Faire face à la personne que l'on veut être.
Je suis championne imbattue au ni-oui, ni-non. J'ai appris à manier la langue de bois et à afficher un air détaché dans presque toutes les circonstances. Ce que je pensais faire pour ne blesser personne n'a eu cesse de faire du mal autour de moi. Beaucoup ne comprennent pas mon attitude désinvolte. Beaucoup ont eu à subir les conséquences de ni-oui, ni-non qui ont dépassé l'autruche que je suis (étais?)
J'apprends avec difficulté qu'une des facettes de la vie d'adulte (j'ai tant lutté pour ne pas en devenir une), c'est faire face aux problèmes. On ne peut pas détourner la tête à chaque fois qu'il faut choisir/agir et attendre que les autres le fassent pour nous. Certes, notre bonheur passe parfois par le bonheur de nos proches mais il faut faire une balance.
Je cherche encore la formule pour faire les omelettes sans casser les œufs. Il y a presque toujours quelqu'un qui souffre de nos choix et si on ne choisit pas, on est seuls à souffrir. La difficulté quand on a été trop longtemps une autruche, c'est de réapprendre à s'écouter. A force d'imaginer les scénarios d'erreur ou de penser à ce que les autres vont penser, on n'entend plus notre voix intérieure. Elle aussi, on l'a enterrée avec nos problèmes.
Devenir soi, c'est aussi ça, déterrer notre voix intérieure, apprendre à l'écouter, apprendre à choisir non pas ce qu'on pense le moindre mal mais ce qui est le mieux. Faire face aux problèmes, aux choix, aux autres. Faire face à la personne que l'on veut être.
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